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Ce texte, dont le thème est « la justice », vient d’être relevé sur internet, notre staff est heureux de vous en produire l’essentiel plus bas.

Le titre (Un juge du tribunal de commerce assassiné en Corse) résume tout le post.

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Vous pouvez en conséquence faire confiance aux révélations qu’il publie.

Le texte a été publié à une date mentionnée 2022-06-25 03:19:00.

Il était un notable mais aussi une cible. Jean-Christophe Mocchi, un chef d’entreprise âgé de 56 ans, juge au tribunal de commerce d’Ajaccio, a été abattu vendredi 24 juin à Propriano (Corse-du-Sud) aux alentours de 21 h 15 dans une scène d’une grande violence, devant témoins.

Selon les premiers éléments recueillis par les gendarmes de la section de recherches d’Ajaccio, la victime se trouvait attablée au restaurant Le Manhattan, en train de discuter avec un autre homme, quand elle a été prise pour cible. Un individu fonçant dans la rue Général-de-Gaulle a surgi d’un fourgon blanc, équipé d’une arme automatique longue, pour se ruer vers l’entrepreneur et faire feu dans son dos à plusieurs reprises, comme l’attestent les étuis retrouvés au sol.

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Deux témoins présents lors de la fusillade ont été légèrement blessés par des bris de verre. « Le tueur a quitté seul la scène de crime en s’engouffrant dans son véhicule côté conducteur, pour disparaître », indique une source proche du dossier.

Vers 21 h 30, le décès de Jean-Christophe Mocchi était confirmé par un médecin, alors que la scène de crime était figée par les enquêteurs, qui procédaient aux premières auditions de témoins. Ces interrogatoires devaient, selon le parquet, se poursuivre dans la journée de samedi.

Emprise de la mafia

« Nous n’excluons aucune hypothèse, mais on essaie de rapprocher ce crime d’autres affaires qui ont visé récemment M. Mocchi ; il y avait eu des avertissements », a indiqué au Monde le procureur de la République à Ajaccio, Nicolas Septe.

Le représentant du ministère public fait référence à la tentative d’assassinat survenue le 8 octobre 2021 à Olmeto plage, au lieu-dit Marinca, non loin de Propriano. Ce soir-là, M. Mocchi regagnait son domicile au guidon de sa moto lorsqu’il avait été blessé à la jambe et au bras par des tirs. Son pronostic vital n’avait pas été engagé.

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Quatre mois auparavant, le 8 juin 2021, les locaux de Gedimat, son entreprise de matériaux de construction située sur la commune de Sartène, avaient été visés par un incendie criminel. « Ils avaient également essuyé des tirs », précise le parquet. L’une de ses résidences, une tour génoise réhabilitée en demeure de charme, avait également été visée par un autre incendie volontaire, le 13 février 2019. Les investigations n’avaient pas abouti à la moindre condamnation judiciaire.

Les enquêteurs de la gendarmerie vont à présent explorer l’environnement de M. Mocchi, explique le procureur d’Ajaccio. Jean-Christophe Mocchi était le fils de l’ancien maire RPR de Propriano, Emile Mocchi, un magnat du BTP dans le golfe de Valinco dont le règne politique sans partage avait duré trois décennies, de 1971 à 2001.

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