Quoi penser de ce papier : Un chasseur jugé pour avoir tué le chien d’un randonneur lors d’une battue dans le Var

Dans le cadre de notre mission de vous alerter, nous publions ci-dessous un post vu sur internet ce jour. Le propos est «la justice».

Son titre troublant (Un chasseur jugé pour avoir tué le chien d’un randonneur lors d’une battue dans le Var) en dit long.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», le journaliste est positivement connu pour d’autres articles qu’il a publiés sur internet.

La crédibilité est donc marquante concernant ce post.

Sachez que la date de parution est 2023-11-30 21:00:00.

C’était une balade comme les autres, en pleine nature. Elle a viré au cauchemar pour Christophe et pour sa chienne Stya, Beauceron âgée d’une dizaine de mois. Ce 21 janvier 2023 dans les Gorges du Caramy, la chienne gambade à une dizaine de mètres de son maître quand celui-ci entend une détonation. Quelques secondes plus tard, il découvre son animal gisant au sol, le cou en sang. La chienne agonisante finit par mourir de sa blessure.

« On nous prend pour des billes » (Isabelle Terrin, avocate du propriétaire de l’animal)

Le chasseur à l’origine du tir mortel, originaire de Tourves, a pris la fuite. Identifié, il se présente quelques jours plus tard à la gendarmerie et livre une version pour le moins troublante. Il plaide la thèse de l’accident. « Il explique qu’il est en dehors de la zone de chasse, que la chienne s’est approchée de lui, que la laisse, ou une branche, s’est prise dans la gâchette de son arme et que le coup est parti tout seul, clairement on nous prend pour des billes » s’emporte Isabelle Terrin, avocate spécialisée dans la défense du droit des animaux.

Une version vivement contestée par le propriétaire de Stya et par son avocate qui n’hésitent pas à mandater un expert en balistique de Toulouse pour en avoir le cœur net. Les prélèvements effectués sur l’animal sont formels :  il n’y a aucun résidu de tir, le tir à bout portant est écarté.

Des faits passibles d’un tribunal correctionnel ?

Christophe a porté plainte et s’est constitué partie civile. Il demande des dommages et intérêts pour la perte de son animal, mais il souhaite avant tout que les faits soient requalifié. Le chasseur est poursuivi pour « atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité physique d’un animal domestique », des faits qui lui valent aujourd’hui de comparaitre devant le tribunal de police de Draguignan.

Pour isabelle Terrin, c’est une aberration : « Soit on retient la thèse de l’accident et que le chasseur a armé son fusil en dehors de la zone de chasse, il s’agit donc d’une mise en danger de la vie d’autrui. Soit on retient la thèse du tir volontaire et il s’agit  d’un acte de cruauté envers les animaux. Dans les deux cas, ce sont des faits qui doivent être jugés devant un tribunal correctionnel » conclue Me Terrin.

De son côté, Christophe attend avant tout la manifestation de la vérité. « Traumatisé en en grande détresse » selon son avocate, il n’est pas près de repartir en balade.

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