Ca se propage sur le web : Guingamp. Course poursuite en ville puis sur la RN12, la route du chauffard s’achève au tribunal

Dans le cadre de notre activité d’information, nous publions ci-dessous un papier vu sur internet il y a peu. La thématique est «la justice».

Le titre (Guingamp. Course poursuite en ville puis sur la RN12, la route du chauffard s’achève au tribunal) résume tout l’encart.

Sachez que le journaliste (présenté sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez par conséquent faire confiance aux informations qu’il publie.

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La ville de Grâces (Côtes-d’Armor) a été le théâtre d’une scène digne d’un film d’action, le vendredi 8 décembre 2023 vers 16 heures. Le conducteur d’une Peugeot 307, poursuivi par un véhicule de la gendarmerie de Guingamp, faisant usage du gyrophare et de l’avertisseur sonore « deux tons », a roulé plusieurs kilomètres à vive allure, en prenant tous les risques pour lui-même, mais surtout pour les autres.

Déjà contrôlé par les gendarmes quelques jours plus tôt

Ce n’est pas par hasard que les gendarmes se trouvaient aux alentours du domicile de ce conducteur. Il avait fait l’objet d’un contrôle routier le 19 novembre 2023, au petit matin, en ville de Guingamp.

Ce matin-là, après avoir été soumis au dépistage de l’alcoolémie qui s’était révélé positif, le conducteur avait enclenché une vitesse et pris la fuite. L’immatriculation de son véhicule avait alors été notée.

Un drame évité on ne sait par quel miracle

Vendredi 8 décembre, pour échapper aux gendarmes, le chauffard a traversé à une vitesse excessive le parking du magasin Carrefour. Certains piétons ont dû s’écarter afin de l’éviter.

Il a ensuite emprunté à contresens le rond-point à la sortie du parking. C’est à cet endroit qu’il a tenté de percuter la voiture des gendarmes. Il a poursuivi sa fuite par la rue Saint-Jean, pour tenter de rejoindre la RN12.

Sur ce dernier axe, où heureusement la chaussée est assez large, le conducteur n’a pas hésité à doubler d’autres véhicules, et ce, malgré la circulation en sens inverse. Il n’a pas hésité non plus à rouler sur le trottoir afin d’éviter les véhicules venant face à lui.

Une vitesse estimée à 200 km/h par les gendarmes

Une fois sur la RN 12 en direction de Brest, les gendarmes s’approchent du fuyard. Il leur est nécessaire de rouler à près de 200 km/h afin de s’en approcher.

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C’est le moment que choisit ce conducteur que l’on peut qualifier de « danger public », pour tenter une nouvelle manœuvre dangereuse. Il circule au milieu des deux voies de circulation afin d’empêcher les gendarmes de le dépasser. Ceux-ci cessent la poursuite afin d’éviter un accident.

Au cours de cette course poursuite, mais également lors du premier contrôle du 19 novembre, l’intéressé a été reconnu par les gendarmes : la description physique de l’intéressé ne laisse aucun doute.

L’utilisation de fausses plaques d’immatriculation

Le jour du rodéo urbain, la voiture est la même que lors du premier contrôle, mais pas l’immatriculation. Celle-ci correspond à un ancien fourgon appartenant à ce même individu.

L’intéressé n’est pas particulièrement pressé de rencontrer les gendarmes. Les enquêteurs se présentent plusieurs fois au domicile de cet individu, il ne répond pas aux sollicitations.

Ce mardi 12 décembre en fin de matinée, c’est donc dans un restaurant guingampais, où l’intéressé est cuisinier depuis un mois, qu’il est interpellé.

Le chauffard nie l’évidence

« Ce n’était pas moi, c’était un ami qui me ressemble beaucoup, mais je ne veux pas vous donner son nom. Je ne veux pas non plus vous dire où je me trouvais ces jours-là ». 

Voilà le discours tenu par l’intéressé, aussi bien lors de sa garde à vue que devant la juridiction briochine.

Né en 1986, le prévenu a un casier judiciaire que l’on peut qualifier de bien garni. Les mentions portent toujours sur ce même sujet : l’alcool au volant, les conduites malgré l’annulation du permis de conduire. Il faut dire que son permis a déjà été annulé six fois. Entre 2005 et 2022, le prévenu a été verbalisé à treize reprises.

Des réquisitions fermes, en adéquation avec les faits

Le ministère public insiste sur la mauvaise foi à toute épreuve du prévenu, malgré tous les éléments qui le confondent. Cette magistrate requiert une peine de 4 ans d’emprisonnement, une interdiction de conduire tout véhicule pour une durée de 5 ans, ainsi que la confiscation de son véhicule. S’ajoute une amende de 900 euros pour les défauts d’assurance, car bien évidemment, sa voiture n’est pas assurée.

L’affaire n’est pas simple pour l’avocate de la défense qui plaide le doute raisonnable : « Par le passé, il a toujours assumé ses actes, peut-être que ce n’était réellement pas lui », plaide-t-elle.

Une condamnation en deçà des peines requises

C’est finalement pour deux ans que l’intéressé retournera derrière les barreaux. Une année supplémentaire avec sursis est également prononcée. Son véhicule est confisqué. La durée d’interdiction de conduire un véhicule sera de trois ans.

Arrivé au tribunal sous escorte au sortir de sa garde à vue, c’est avec cette même escorte qu’il quitte le tribunal afin de rejoindre la maison d’arrêt de Saint-Brieuc.

SK

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