Sur le web : Tribunal de Perpignan : « Je vais te crever, violer ta femme et tes gosses »

Dans le cadre de notre rôle de vous informer, nous publions ci-dessous un encart de plusieurs lignes vu sur internet il y a quelques minutes. Le propos est «la justice».

Le titre troublant (Tribunal de Perpignan : « Je vais te crever, violer ta femme et tes gosses ») condense tout l’article.

Sachez que le journaliste (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez en conséquence vous fier aux révélations qu’il divulgue.

Le papier a été divulgué à une date indiquée 2023-07-01 13:06:00.

Conduite sans permis, prise du nom d’un tiers, alcoolémie, refus de passer les tests de contrôle, outrages et menaces. Bref, la totale !

Ce 24 juin 2023, au petit matin, les policiers municipaux de Perpignan sont appelés à faire cesser une rixe. À leur arrivée sur les lieux signalés, ils aperçoivent un homme déplacer son véhicule. C’est l’un des « belligérants ». Il est manifestement ivre mais refuse de souffler dans l’éthylomètre. Il finit par lâcher un nom, mais vérifications faites, il vient de donner l’identité de son frère. Quand les agents veulent l’embarquer, il devient fou furieux. « Fils de p…, je vais violer ta femme et tes gosses. Je vais te crever ». Et de cracher en direction des forces de l’ordre.

Après dégrisement, il est déféré et renvoyé devant le tribunal. Il est cette fois bien plus calme.

« Si j’ai refusé de souffler, c’est parce que j’étais à l’arrêt. Comme je n’ai jamais passé le permis, j’ai donné le nom de mon frère ».
« Vous avez tout de même fait quelques mètres en conduisant ». 

Il l’admet du bout des lèvres.

« Et vous avez déjà 14 mentions sur votre casier ».

« Tous mes problèmes viennent de l’alcool. J’avais décroché mais j’ai replongé voici deux mois, au décès de ma mère ».

La procureure est très remontée : « Avec ces propos, on atteint l’ignominie à un degré insupportable ». Et de requérir 8 mois, dont 6 avec un sursis probatoire, sans oublier « de 5 à 6 mois pour la prise du nom d’un tiers ».

« Un homme posé et respectueux mais qui dérape sous l’effet de l’alcool, pose d’emblée Me Chassonnaud. Qui dérape verbalement, car jamais il n’est violent. Depuis 2017 tout allait bien, mais il y a eu l’AVC de sa mère. La douleur lui a fait perdre le contrôle. La solution est dans les soins ».

Le tribunal l’écoute : 8 mois de sursis probatoire, obligation de soins et de travail. Et 2 mois aménageables pour avoir donné un faux nom.

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