Sur internet : Au tribunal judiciaire de Brest, l’élu de Plouzané condamné à de la prison ferme pour violences conjugales

Voilà un nouvel éditorial qui va étendre notre revue de presse sur « la justice ».

Le titre (Au tribunal judiciaire de Brest, l’élu de Plouzané condamné à de la prison ferme pour violences conjugales) est évocateur.

Identifié sous la signature «d’anonymat
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Vous pouvez ainsi donner du crédit à cette publication.

L’éditorial a été édité à une date mentionnée 2023-06-30 13:37:00.

Texte original dont il s’agit :

Des violences conjugales, commises entre mai 2022 et mars 2023, mènent un homme de 42 ans devant la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Brest, ce vendredi 30 juin 2023, en comparution immédiate. Les plus graves, le 22 novembre 2022, avaient causé pas moins de 45 jours d’incapacité totale de travail. Les faits délictuels ont eu lieu à Plouzané, où le mis en cause participe activement à la vie politique locale en menant une liste citoyenne de sensibilité de gauche et écologique.

Un poignet cassé

Il est parfois difficile d’admettre une position de victime et la dangerosité à laquelle cette soumission expose. C’est pourquoi une amie de la compagne du prévenu, qui « se tait malgré l’évidence », prend l’initiative d’alerter la police de cette réalité. Aussitôt ouverte, une enquête permet aux langues de se délier. Nombre de témoins décrivent alors l’attitude d’une femme qui n’a de cesse de justifier des plaies ou des hématomes qu’elle peine à dissimuler. Tantôt elle explique s’être cognée à une porte. Tantôt est-ce « un aspirateur non rangé » qui l’a fait chuter.

Patients et réconfortants, les enquêteurs finissent par mettre en confiance celle qui hésite « à porter atteinte » à l’homme rencontré au début de l’année 2020. Les agressions commencent par une période de « secouements » de plus en plus rapprochés. « Il me secoue comme un prunier en me tenant par les oreilles », confie-t-elle. Puis les coups s’aggravent, au sens des mots de la représentante du parquet, Elsa Guyonvarch : « Il était dans une routine de violence, dans laquelle il est entré sournoisement ». Des coups de poing donnés au thorax jusqu’à casser un poignet. Pour ce dernier fait commis le 22 novembre 2022, sourd aux plaintes de sa concubine, il appuie sur son bras dans l’attente d’un « craquement ». Le déplacement osseux nécessite une intervention chirurgicale et un arrêt de travail de deux mois (45 jours d’ITT).

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« Dominateur et narcissique »

Celui qui se présente davantage comme une victime devant les enquêteurs avoue les faits à l’audience. Des circonstances d’alcoolisation sont invoquées, voire des actes perpétrés sous l’empire de la cocaïne. À cet égard, il consent : « Je suis allé acheter de la cocaïne sur la place Guérin ! ». Mais l’expert psychiatre retient pour le sujet « une forte personnalité empreinte d’une psychorigidité, un homme dominateur avec une autosuffisance jubilatoire et narcissique ». Ce qu’il ne conteste pas en liant les faits « à (s)on leadership ! ».

L’avocate de la partie civile, Me Solène Lesnard, observe d’ailleurs qu’il n’a « pas une once d’excuse ». De même que la parquetière s’inquiète de l’homme qui « écrase les autres ».

Au terme de la plaidoirie de son avocat, Me Sylvain Croguennec, Xavier Rioual est condamné à vingt-quatre mois de prison, dont dix-huit avec un sursis probatoire de deux ans. Il est convoqué devant le juge d’application des peines pour un aménagement de l’emprisonnement ferme. Interdiction lui est faite de tout contact avec la partie civile.

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