Editorial tout frais : Au tribunal de Bordeaux, la soirée « détente » bascule dans les violences conjugales

Dans le cadre de notre fonction d’information, nous publions ci-dessous un post vu sur le web aujourd’hui. La thématique est «la justice».

Le titre séduisant (Au tribunal de Bordeaux, la soirée « détente » bascule dans les violences conjugales) en dit long.

Sachez que l’auteur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.

Vous pouvez en conséquence vous fier aux révélations qu’il communique.

L’article original :

« On était partis pour passer un bon moment. Manger au resto et boire un verre. Cela faisait longtemps qu’on n’était pas sortis. En ce moment, on bosse beaucoup, on finit des travaux. Et puis, sur le chemin du retour, on s’est pris la tête dans la voiture », raconte d’une voix détachée le prévenu. Âgé de 32 ans, père de famille,…

« On était partis pour passer un bon moment. Manger au resto et boire un verre. Cela faisait longtemps qu’on n’était pas sortis. En ce moment, on bosse beaucoup, on finit des travaux. Et puis, sur le chemin du retour, on s’est pris la tête dans la voiture », raconte d’une voix détachée le prévenu. Âgé de 32 ans, père de famille, ce cuisinier de profession était jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, ce 5 février, pour des violences commises sur sa compagne.

Le 4 février, après une soirée « détente », une dispute éclate. Sentant la tension monter, la jeune femme s’arrête devant le commissariat de police d’Eysines. Elle espère y trouver de l’aide mais en pleine nuit, le bureau est fermé. Sur le parking, les coups remplacent les mots. « Elle indique que vous l’avez frappée, plaquée au sol, traînée. Que pour se défendre, elle vous a giflé et donné un coup de talon au visage », détaille le président. Pour alerter des riverains, la jeune femme klaxonne de longues minutes. Un témoin intervient et appelle la police.

À leur arrivée, les agents découvrent la femme en état de choc, le visage tuméfié. Son compagnon présente un coquard. « Je voulais seulement récupérer mes affaires », avance le prévenu. « Je vous sens détendu, Monsieur. Ce que je vous raconte ne vous inquiète pas ? » le coupe le président.

Dix mois de prison

Le magistrat enchaîne avec une autre scène, le 27 janvier, au domicile du couple. Le trentenaire est soupçonné d’avoir enfermé sa compagne dans la cuisine et de lui avoir violemment maintenu le visage. « C’était pour qu’elle m’écoute », argumente-t-il.

« On a presque l’impression que c’est lui, la victime. Il n’y a aucune remise en cause de sa violence, de sa jalousie, mais que des tentatives pour se défausser », tance le procureur Olivier Étienne, « excédé par ce comportement d’homme des cavernes, lâche et incapable de se maîtriser ». Huit à dix mois de prison ferme et la révocation d’un sursis précédent sont requis contre le cuisinier, déjà connu de la justice, pour des violences conjugales…

« C’est un couple toxique où le dialogue est rompu », pose en défense Me Choplin, relevant l’absence de la jeune femme à l’audience. « Mon client a tendance, parfois, à surréagir, poursuit l’avocat. Il en est conscient. Mais l’emprisonner serait une rupture vis-à-vis de ses enfants et de son emploi. »

L’homme a été condamné à dix mois de prison aménagés sous bracelet électronique. Il a interdiction d’entrer en contact avec sa compagne et devra suivre des soins.

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