Ca se propage sur internet : Le tribunal de Mende condamne un Sétois pour avoir agressé sexuellement sa belle-fille

Je vous soumets un nouvel encart qui va couronner notre revue de presse sur « la justice ».

Son titre (Le tribunal de Mende condamne un Sétois pour avoir agressé sexuellement sa belle-fille) en dit long.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable.

Vous pouvez donc vous fier aux révélations qu’il diffuse.

L’encart a été publié à une date notée 2023-07-08 10:01:00.

Texte :

L’homme de 50 ans a été jugé par le tribunal correctionnel de Mende, ce jeudi 6 juillet, pour des faits d’agression sexuelle remontant à 2020. Le profil du prévenu a particulièrement inquiété les magistrats.

Un homme de 50 ans a été jugé par le tribunal correctionnel de Mende, ce jeudi 6 juillet 2023, pour des faits d’agression sexuelle remontant à l’année 2020. Entre janvier et septembre, le natif de Sète aurait eu des rapports sexuels non consentis avec la petite amie de son fils, alors âgée de 21 ans. Les actes se déroulaient, en cachette, dans le garage de la maison du prévenu et de sa femme, située à Pelouse (Lozère), à une période où ils hébergeaient le jeune couple.

Les premières relations sont assez floues. La victime, lors d’une audition, a expliqué que, dès le début, elle n’était pas consentante. Tandis que son beau-père assure qu’elle l’était. En revanche, à partir d’août 2020, et notamment grâce à l’étude de leurs SMS, il apparaît que le prévenu harcelait la vingtenaire, et qu’il la menaçait de tout raconter à son fils si elle ne répondait pas à ses envies. Deux vidéos particulièrement crues attestent que l’homme, aujourd’hui installé à Frontignan, avait les moyens de la faire chanter. Ce dernier avait totalement pris le dessus sur sa victime, qui était aussi contrainte de lui envoyer des photos d’elle dénudée. 

Menaces de mort

Pour mettre un terme à ce calvaire, la victime a fini par tout révéler en montrant l’une de ces vidéos explicites à sa belle-mère. Le 7 octobre 2020, le cinquantenaire était en Savoie lorsque sa femme l’a appelé pour lui demander des explications. « Je vais descendre et je vais tous vous tuer. Profitez bien de vos derniers instants avant que j’arrive », s’était-il emporté au téléphone. Pour cette raison, il a aussi été jugé pour menaces de mort lors de son procès.

Trois membres d’une même famille

Le profil du prévenu a particulièrement inquiété la substitute du procureur Magali Espaze et les magistrats du siège. « Nous avons l’impression que vous n’avez pas de limites en matière de sexualité », concédait la présidente, Anne Monnini-Michel. En effet, le maçon de métier a également eu des relations sexuelles avec la grand-mère et l’une des tantes de la victime. « Vous avez eu des rapports avec toutes les générations d’une même branche généalogique. Cela ne vous dérange pas ? » questionnait l’assesseure Édith Lledos. « Elles en avaient envie », a simplement répondu l’intéressé. Les juges ont aussi rappelé que le prévenu était père de trois autres enfants, nés d’une liaison extraconjugale. 

« La victime le voyait comme son père »

Magali Espaze a requis cinq ans de prison, dont deux avec sursis, ainsi qu’une obligation de soins. « Le consentement de la victime ne ressort pas dans ses déclarations. Et puis il y a eu des menaces et de la contrainte, justifie-t-elle. On est sur des faits très graves et répétés. La victime lui faisait confiance, elle le voyait comme son père. » Cette réquisition a étonné l’avocat de la défense, Me Luc Pradier, qui s’est dit « scotché. Je trouve que c’est très sévère. Il a une addiction au sexe, on ne va pas se mentir, mais ce n’est pas un délinquant sexuel. Il a 50 ans et c’est la première fois qu’il se retrouve devant un tribunal. » Avant d’ajouter que le maçon fait des efforts : « Il est en CDI et il a entamé une démarche de soins alors qu’il n’y était pas contraint. Je ne crois pas que l’emprisonnement soit la bonne solution au vu de sa situation. » 

Trois ans dont un ferme

Le tribunal n’a finalement pas suivi le parquet. Après en avoir délibéré pendant une vingtaine de minutes, il a condamné le prévenu à trois ans de prison, dont un ferme, avec obligation de soins. Il sera aussi inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais).

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